par Jacques Rivalin
Ce recueil est une première présentation d’un nouvel environnement psychanalytique s’appuyant et revisitant les fondamentaux freudiens.
Jacques Rivalin a commencé à exercer la psychanalyse en 1986, après des études en sciences sociales puis juridiques et psychologiques. Il a été formé à l’IDHERA, comme psychanalyste.
Il a écrit de nombreux articles. Les derniers apparaissent sur son blog ; les plus connus étant « La vie un théâtre », « Ça passe vite une vie », « Empathie et Compassion», « Que dit on sur le divan ».
Il enseigne la psychanalyse depuis 1989, et a participé à de nombreux travaux, donne des cours au sein de l’IFPA en tant que didacticien. Il a rédigé le Précis de Psychanalyse Active en 2010, support de formation interne et a été élu Président du CSDPA en 2011.
Pédagogue, fondamentalement clinicien, qui corrobore constamment ses observations à son champ de théorisation, Jacques Rivalin a donné le jour à une forme nouvelle, mieux élaborée, plus percutante et efficace de la psychanalyse, en s’appuyant sur les travaux de Freud, et surtout en réduisant considérablement la durée de la cure pour une réelle guérison et un changement durables : la PAR.
En vente en librairie.
Ce livre pour répondre aux questions suivantes, et bien au delà.
Est-il nécessaire d’être malade pour guérir en Psychanalyse, la Psychanalyse n’est elle réservée qu’aux souffrants ? A qui est elle destinée ?
A tous bien sûr. Oui la Psychanalyse est destinée à tous, car elle nous change !
La souffrance psychique, psychologique est souvent méconnue, mal prise en charge.
Dépression , phobie , angoisses , mal dans sa peau, le mal-être, le stress, l’anxiété, la dépression, la tristesse, la violence, les deuils, les veuvages, les divorces, les phobies, les échecs scolaire, la jalousie, les tocs, les phobies sociales , les conduites addictives , les hésitations constantes etc... Il ne s’agit pas d’un inventaire à la Prévert mais simplement d’une liste de souffrances pour lesquelles la Psychanalyse est destinée.
Une Psychanalyse permet un changement profond à la recherche de l’origine de nos fondamentaux, là où notre personnalité se situe, l’antichambre du Moi, cette antichambre dont on ne sait si elle est consciente ou inconsciente.
D’ailleurs Freud ne disait il pas une Psychanalyse permet de finaliser toute éducation ?
Ce livre va permettre de s’interroger de ce qui relève d’un réel choix, qu’a t’on choisi et surtout peut on changer et guérir de nos symptômes, de nos défauts, de nos erreurs.
La réponse est oui !
Permettant ainsi de savoir ce qui relève d’un réel choix et de finaliser ceux qui n’auraient été aboutis.
Nous pouvons guérir de nos souffrances psychologiques ! Guérir dans le sens :
Voici la structure du livre à travers ses différents chapitres
Depuis plus de 40 ans on vous ment sur la Psychanalyse ! Les idées reçues, que l’on se fait sont fausses ! La psychanalyse c’est actif, dynamique, rapide, efficace !
Qui ment, à qui et pourquoi ? Je vais tenter de démontrer de quelle manière celle ci a dérivé glissant, échappant de ses fondamentaux pour devenir l'apophtegme d’une poignée et d’un milieu d’intellectuels.
Depuis une cinquantaine d’année la durée des cures analytique n’a cessé de croitre de quelques mois pour Freud à des dizaines d’année depuis les années 70. Cela a pour premier effet de dénaturer les cures analytiques, ignorant neutralisant l’aspect thérapeutique de sa fonctionnalité et de son essence même.
Les années 70 ont vu la montée en puissance de ce coté séduisant, médiatique et dissertant de la Psychanalyse. Cette époque attirant de nombreux intellectuels qui se sont épris de joutes verbales de plus en plus élaborées en devisant de cette nature philosophique que la Psychanalyse leur offrait. Grâce leur soit rendue de nombreux écrits en attestent la véracité.
De nombreux écrits ! Voilà justement là où le bas blesse, l’approche clinique est restée en jachère !
L’objet de cet ouvrage est de traiter de ce qui relève de la Psychanalyse , de montrer comment elle s’est fourvoyée elle même , mais qu’en réalité , l’intelligence du concept et sa portée , finalité clinique et conceptuelle sont pertinent , ce que je vais démontrer tout au long des chapitres.
Néanmoins, rappelons nous de recentrer la fonction de cette thérapeutique, il s’agit de faire disparaitre le symptôme, de « soigner ». Je n’utilisais jamais ce terme, le voulant réservé aux professionnels de la santé, par souci peut être de minimiser la portée de notre approche et la Psychanalyse. Un peu comme si il y avait un interdit à ne pas franchir. Comme si cela n’était réserve qu’aux seuls médecins, en l’occurrence dans notre domaine les Psychiatres.
Et puis ce sont des analysants qui m’ont remis en face de cette réalité que je ne voulais nommer la notion de soin et de guérison ! Ceux sont eux, plusieurs personnes bien sûr qui au terme de notre démarche, ont utilisé le terme de guérison, leurs proches s’étonnant de leur rétablissement. Eux mêmes m’expliquant qu’ils avaient suivi différentes approches médicales ou autres, le plus souvent avec des antidépresseurs des anxiolytiques ou autres déstressants, somnifères, certains aussi avaient expérimenté avec plus ou moins de succès de nombreuses, thérapies, techniques, ou autres approches.
La notion d’inconscient :
La Psychanalyse, dans son acception générale, a l’ambition de s’intéresser à l’inconscient, elle n’est pas la seule discipline à le faire, mais sa philosophie et sa conceptuelle sont organisées autour.
L’inconscient d’ailleurs n’est il qu’un mot ? Il n’est pas de psychologue sérieux qui n’en convienne. Le seul avantage de ce mot sur d’autres, comme l’esprit, la matière ou l’âme, est qu’il ne se veut rien d’autre qu’une hypothèse de travail, hypothèse que seuls justifient les bénéfices thérapeutiques ou existentiels qui résultent de son bon usage. Il ne s’agit ni d’une entité ni d’une substance, ni d’un lieu psychique ou physiologique. Il ne s’agit pas davantage d’un dogme théologique ou social mais d’une hypothèse permettant d’orienter les recherches vers tout ce qui, dans la psychologie de l’homme, ne paraît pas directement saisissable par la conscience.
Dix sept points sont les fondamentaux de la PAR. Ils en sont le socle, et sont indissociables dans leur étude et leurs interactions. Au delà de l’enseignement des fondamentaux de la Psychanalyse, notamment les apports freudiens et ferencziens, ils sont la base pour l’appréciation et la formation à la PAR. Ces points sont détaillés et précisés.
L’inconscient est structuré par et dans les émotions, est le fondamental au niveau conceptuel de cette méthode qui a développé un process de méthodologie clinique optimisant la cure pour en réduire la durée.
La PAR peut être définit comme un art intimiste appliqué au psychisme. C’est une heuristique, au sens ou cela signifie une méthode pédagogique qui met l’analysant en situation de découvrir par lui même les causes latentes qui font l’objet de sa recherche personnelle à partir de leurs manifestations et grâce au savoir que lu transmet l’analyste .
La réversibilité du psychisme. Et les concepts d’Analysant /Analysé.
Il est important de noter que nous parlons d’analysant et non d’analysé. En effet il n’y a que le patient qui au cours de sa cure analytique peut effectuer le travail d’analyse. Utiliser le terme d’analysé signifie à dire que c’est le Psychanalyste, qui comme un juge, jaugerait la qualité de l’expression du sujet tant sur le fond que la forme. C’est d’ailleurs un des écueils dans lequel certains psychanalystes et leurs patients tombent au cours de la démarche analytique.
Ou le divan révélé à ceux qui ne le connaissent pas !
Ce chapitre se divise en deux approches :
1) Chemins analytiques, chemins de traverse, une approche sur ce que nous pourrions appeler de la clinique.
Chaque analyse est différente, on ne peut rien comparer. Chaque parcours de vie est unique. Même et surtout au sein de la fratrie, ou en fonction de son statut et de son âge, de son rôle dans la structure familiale, les rôles jeux dévolus. A une même scène vécue en commun au sein de la fratrie autant de réels différents que de personnes présentes. Ainsi, j’ai eu l’avantage d’avoir eu sur mon divan frères ou sœurs de la même fratrie, et j’ai pu « comparer » observer comment et combien aux mêmes évènements, les vécus étaient réellement différents, et comment et combien surtout au sein de la même famille nous n’avons pas les mêmes parents.
2) Parcours, rêverie, réverbération. L’autre approche ce sont des extraits de différents articles écrits précédemment et qui je l’espère montreront comment et combien la Psychanalyse a un regard et doit avoir un discours sur la vie quotidienne.
Comme si toucher à l’œuvre du Père était un sacrilège.
Personne n’ayant osé reprendre les travaux et recherches de Freud, ceux-ci se sont cantonnées à de la relecture, reproduction séquentielle de ses textes, en bref ce que Ferenczi nomme, identifie comme la matrice de reproduction et encore moins les lacaniens qui se sont égarés dans une autre pente celle de la linguistique. Je me suis simplement appuyé sur sa démarche, de quoi Freud est-il parti, pourquoi a-t- il abandonné de ses travaux, l’hypnose pour arriver au triptyque analytique. Alors utiliser la vaque du Père ne serait donc que pécher !
La psychanalyse est et doit rester une «Révolution» mais ce n’est pas une métaphore corpusculaire qui doit exploser instantanément telle une nucléosité, mais plus une addition d’évolutions discrètes, une compilation de faits déposés sur le divan, abréagis suivis de perlaboration volontaires ou spontanées observables, ce sont ces suites d’additions qui composent la démarche et qui créent ce soleil révolutionnaire.
Et au final l’être nouveau apparaît... Non, celui qui a toujours été en nous, celui que nous avons toujours connu, celui qui n’a jamais pu s’affirmer s’exprimer, celui qu’une grand mère, ou qu’un enseignant qui a cru en nous car il l’a senti voire observé, émerge.
Celui de la guérison. Il n’est pas nécessaire d’être malade pour entreprendre une psychanalyse et fort heureusement, mais si tel est le cas, oui la psychanalyse a pour effet de s’attaquer au symptôme pour tendre à sa disparition ou à obtenir un réel état d’apaisement, les variations et différences proviennent souvent de l’historicité de l’origine du symptôme et des résistances que cela procure. Mais je vous rassure il y a une très grande marche de possible et cela est du ressort et de la responsabilité du Psychanalyste.
Celui du changement principalement. Certains prônent des pathologies évidentes comme étant des traits de caractère ou de personnalité, je les invite à beaucoup de prudence et d’humilité. Il est trop facile d’attribuer à dame nature des défauts qui ne sont que les conséquences d’une éducation perfectible, d’une adéquation entre inné et acquis imparfaite, dont la résultante apparaît sous une forme pulsionnelle déguisée par exemple en trait de personnalité, comme «Moi j’ai du caractère, j’ai des avis tranchés». Nous connaissons tous ce type de discours et de pathologie. Bien sûr que la Psychanalyse nous change et doit nous changer, d’ailleurs l’impétrant analysant frappant à la porte du chemin, est pétri par cette recherche. Le changement comme je l’ai précisé apparaît, révolutionnaire non pas en ce sens mais dans celui d’une alternance de cycles d’abréactions et perlaborations agissants simultanément sur le plan conscient et inconscient. C’est l’ensemble de ce matériau et processus que crée la cure et dont le Psychanalyste a la responsabilité.
Les changements peuvent et doivent être profonds, notre exigence doit être importante à cet égard, beaucoup viennent et me disent vous m’expliquerez d’où ça vient et comment et quoi faire avec, heureusement que non, le symptôme va disparaître je développerai dans d’autres articles cela, mais les changements interviennent aussi sur le pathos au niveau physiologique.
Les changements font peur, mais je rassure tout de suite que celui que nous allons découvrir, nous le connaissons il a toujours été là l’Être, le Moi le plus intime que nous allons en faire émerger, lui donner sa place, débarrassé des charges inutile de la névrose. Ici
Être pour ne pas paraître dans l’intime de ce temps que nous comprenons enfin de ce qu’il nous livre.
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